dimanche 30 septembre 2007

REPORT DATE CENTENAIRE

MESSAGE A TOUTES LES PAROISSES
TEXTE
A cause de certaines circonstances indépendantes de notre volonté et sur demande de nos frères et sœurs de Kinshasa, originaires de Mai-Ndombe(Inongo) qui désirent participer à la fête, l’ouverture du centenaire est reportée au 14 octobre 2007.

Mgr Philippe NKIERE KENA
Evêque d’Inongo

samedi 29 septembre 2007

PENSEE DU JOUR

"Il n'existe que deux espèces de folies contre lesquelles on doit se protéger . L'une est la croyance selon laquelle nous pouvons tout faire. L'autre est celle selon laquelle, nous ne pouvons rien faire" (André BRINK)

BON COURAGE ET BONNE CHANCE !


Magnifique idée, un élévage bovin, cela donnera du travail et de la nourriture. Mais puis-je poser une question? Comment faites vous en saison sèche pour nourrir les animaux? Je vois ici chez nous, dès que nous n'avons plus de pluie, ( ce qui est rare, mais cela arrive) nos fermiers se plaignent que les animaux n'ont plus de quoi manger.
Comptez vous peut-être cultiver des champs avec du foin et engranger pour avoir de la réserve? Je suis un peu curieuse n'est ce pas!

A ceux qui vont s'atteler à cette belle entreprise je souhaite BON COURAGE,BONNE CHANCE et BEAUCOUP DE SUCCES. Que Le SEIGNEUR ET SA DIVINE MERE
Voyageuse

Mgr Léon, de retour

Mgr Léon Lesambo est revenu cet après midi à Inongo. Était aussi du voyage, l'abbé Jean Willy Bomoi qui est venu pour un petit séjour ici à Inongo.

vendredi 28 septembre 2007

EN ROUTE !

L'abbé Lucien Ilibi , après un bref séjour à Inongo où il s'est entretenu avec le conseil épiscopal , est allé aujourd'hui à Bokoro(Makaw) , avec la soeur Valentine Mankaka , chargée de l'élevage. Il s'agira ,pour nos deux voyageurs, d'un séjour de travail qui commencera à Makaw pour finir à Nzampie où le diocèse vient d'acquérir un terrain pour l'élevage bovin.

PENSEE DU JOUR

Un vieil homme m'a dit un jour ! " je vais vous donner un conseil qui vous servira toute votre vie. C'est un conseil d'ingénieur. D'abord trouvez ce qui ne va pas. Après, et seulement après, cherchez une solution pour y remédier. Tous les ennuis dans ce monde surviennent parce qu'un crétin quelconque s'est mis à chercher des solutions avant d'avoir trouvé ce qui n'allait pas" (Neal Ascherson)

HUMOUR !

DISCOURS D'UN CHEF COUTUMIER CANDIDAT AUX ÉLECTIONS.
Bankana, bokeba ! liboke botiaki namoto elingi ezika.

Chers condecitoyens,
Je suis heureux de me retrouver ce soir, vous au milieu de moi, moi atour de vous. Populations et populationes, villageois et villageoises, villois et villoises, camapgnois et campagnoises, homme et femmes de ce pays, enfants et enfantes, je vois que vous êtes nombreusement venus m’écouter, et je vous merci beaucoup. Maintenant je suis chef d’état, tout va bien marcher dans ce pays.
A partir de dorénavant, il n’y aura plus de corruption dans le ministration. Les corrupteurs seront arrêtés par des services spécials, conduits aux tribunals, où ils seront sévèrement justifiés par les justiciers et emprisonnés. Ils n’auront ni avocats ni ananas pour leur défense. Il n’y aura plus de volement de fonds publics, ni de fonds privés d’ailleurs. La justice fera son travail. A partir de désormais, chaque village aura son hôpital et son école et ensuite 2 hôpital, puis 3 et ainsi de suite jusqu’à ce que tout le pays soit hospitalisé.
J’ai des grands projets pour le pays. Nous allons goudromenter toutes les routes, et robineter les villes pour que tout le monde ait l’eau courante. Ceux qui n’auront pas l’eau courante auront l’eau marchante grâce à des forages que nous allons diguer. Le pays étant très fertile, nous allons exploiter le fer et aussi l’or car le pays est très ortile.
Nous allons construire des barrages pour fabriquer de l’électricité et électrocuter tout l’ensemble du pays. Ainsi, chacun pourra s’électriser grâce à la lumière électrifique. Les barrages serviront aussi pour l’agriculture, la riziculture, et la poissonculture.
Nous allons construire des ports pour les bateaux, les aéroports pour les avions et beaucoup de trainports pour le train ! Pour l’argent, ne vous inquiétez pas ! Nous allons emprunter beaucoup d’argent au F.M.I., le Fondement pour le Marchandage et l’Industrie ! Puis aux bailleurs de fonds et même aux dormeurs de fonds avec lesquels nous entretenons des rapports très très amicals ! »

jeudi 27 septembre 2007

PENSEE DU JOUR

"ce n'est pas la notoriété qui fait l'homme et ce n'est pas le succès qui donne la mesure du talent. Et le talent, je crois d'abord qu'il est fait de générosité " (Martin Gray)

mercredi 26 septembre 2007

le centenaire. jour J -11

Les préparatifs vont bon train pour la préparation du centenaire. Il ne nous reste qu'une semaine. Chacun et tous essayent de mettre la main à la pâte.

BON ANNIVERSAIRE, ABBE JOSE

Meilleurs voeux de bon anniversaire sacerdotal et encore beaucoup de joie et de soleil dans votre travail.

voyageuse

PENSEE DU JOUR

" Le sage ne dit pas tout ce qu'il pense, mais pense tout ce qu'il dit "(ARISTOTE)

BON ANNIVERSAIRE


27 Septembre : 26 è anniversaire de l'ordination sacerdotale de l'Abbé Joseph Mamfisango
ici, l'abbé Joseph(avec crucifix) en Italie

samedi 22 septembre 2007

RETRAITE POPULAIRE

La paroisse St Albert a clôturé aujourd'hui la retraite populaire qu'il a commencée Jeudi, en vue de la préparation du centenaire. Mgr avait demandé à toutes les paroisses de l'organiser avant le 30 septembre

Des Livres sur le marché (suite)

Abbé Albert KENKFUNI
Il est prêtre d'Inongo et recteur au théologat saint Cyprien. L'abbé est docteur en théologie de l'Université Catholique de Louvain. Professeur de la théologie morale, dont l'enseignement social de l'Église, il est auteur de quelques articles et ouvrages dont " l'échec en Afrique, défi à la foi en la résurrection"(Louvain-la-Neuve,2005), "Repenser la formation en théologie morale négro-africaine (Benheim, Knowledge,2005), " Sans moralité publique , pas de démocratie au Congo-Kinshasa"(Kinshasa, Kerygme RDC,2005); "Enjeux éthique d'une alliance Sakata à l'âge de la mondialisation, l'altermondialisation et l'inculturation, Kinshasa, Kerygme RDC,2006), il anime les sessions sur l'éthique africano-chrétienne et dirige les éditions Le Palmier de l'ASSERBAND.
L'Abbé Jacques Mpia Bekina a publié aux éditions Knowledge(Benheim):
"Cyprien de Carthage et la mise en place d'une pastorale pénitentielle vers le milieu du III° siècle(2004);
"Le Ministère sacerdotal à l'époque carolingienne(2004).
Aux mêmes éditions, l'abbé Jean Willy Bomoi a publié en 2006, "Le conseil Presbytéral" qui fait ressortir les avantages qu'un diocèse peut tirer du bon fonctionnement de son conseil presbytéral. Il rappelle l'esprit qui a préside à l'institution du dit conseil par Vatican II et en étudie la nature, la finalité, l'organisation et le fonctionnement.

DES LIVRES SUR LE MARCHE


L'abbé Donatien Nshole vient de publier aux éditions"Le Palmier" Kikwit, un livre intitulé : La sorcellerie en Afrique. Théologie, pastorale et spiritualité. Un livre de 182 pages

L'auteur, docteur en théologie dogmatique, est professeur au théologat Saint Cyprien de Kikwit et secrétaire de l'Asserband (Association des Évêques de la Région de Bandundu).
A lire absolument !!!!!!!

MGR EST REVENU A INONGO

Mgr l'évêque est revenu cet après midi à Inongo. L'abbé lucien Ilibi et l'abbé Jean Paul Isay ont aussi fait le voyage de Kinshasa-Inongo. Avec , mais de passage pour Bokoro, la soeur Jacqueline Ekwey, qui va au chevet de sa mère malade et la soeur Christine Botuli qui est allée à kin accompagner la soeur Anto Azusa(ICM) malade(AVC).
Mgr , qui a été à l'hôpital visiter l'abbé Nzengeri Albert, dit que ce dernier se porte mieux. Il commence à reconnaître les gens même s'il n'a pas encore retrouver la parole. Il commence a avoir faim, mais il ne sait encore mâcher les aliments.

LES FATIGUES DU PRETRE. OBSERVATIONS D'UN PRETRE


La réflexion rencontre mon centre d'intérêt et de recherche.

Il me parait utile de la prolonger pour en souligner les implications au plan psychologique, communicationnel et thérapeutique. En effet de prêtres, de plus en plus nombreux, continuent de vivre cette situation d'inconfort et de malaise qui conduit les plus fragiles au "burnout", à l'épuisement total affectant toutes les dimensions de leur vie.

Les solutions à ce problème majeur des membres de notre clergé ne pourraient être sectorielles et partielles. D'où la nécessité d'articuler la perspective spirito-pastorale sur d'autres approches et stratégies de nature à aider le prêtre confronté à ce genre de détresse à y faire face pour s'en sortir.

C'est déjà un bon signe qu'un évêque congolais, premier employeur du prêtre et responsable en partie de son équilibre intégral, puisse s'en préoccuper. Il n'en demeure pas moins que sa réflexion soit élargie aux stratégies et dispositions opérationnelles à envisager au niveau de nos diocèses respectifs, voire des maisons de formation en vue garantir à ces prêtres, dont le nombre est en constante augmentation, des structures et supports de ressourcement et d'accompagnement. C'est là, me semble-t-il, un aspect crucial non seulement pastoral et spirituel, mais aussi social, psychologique et sécuritaire de la vie du prêtre, qui doit interpeller le prêtre lui-même et particulièrement l'épiscopat de notre pays.

Dans le contexte de ce pays caractérisé par la précarité des conditions de vie, il ne suffit pas aujourd'hui de se réjouir de l'explosion des vocations sacerdotales et religieuses. Encore faut-il garantir à ces nombreux agents apostoliques zélés, jeunes et âgés, un environnement de travail pastoral, de relation et de communication interpersonnelles humainement et spirituellement sain, épanouissant et sécuritaire.

Le fait d'être à la suite du "Fils de l'homme qui n'a pas où reposer la tête"(Mt 8,20) ne peut être invoqué comme prétexte de la négligence ni de l'insouciance face à l'impératif de la sécurité de notre vie du prêtre. C'est le même Jésus qui exige de ses apôtres fatigués, après une journée d'intense labeur, d'aller se reposer à l'écart.

Voilà, quelques unes de mes observations sur la réflexion de Mgr Monsengwo.

J.Bernard Mutombo,prêtre.
Université d'Ottawa.
Canada

LES FATIGUES DU PRETRE. HOMELIE DE MGR MONSENGWO EN 2004


HOMELIE

Chers frères prêtres,

Tous les ans, la messe chrismale constitue pour nous une occasion privilégiée, d’une part, de rendre grâce à Dieu pour le don incomparable du sacerdoce et, d’autre part, de jeter un regard vrai et transparent sur le tonus spirituelle de notre vie et de notre ministère de prêtres : prêtres de l’Alliance nouvelle, signes et témoins de la fidélité constante de Dieu pour son peuple.
Par la même occasion, nous avons l’habitude de méditer l’une ou l’autre dimension de notre sacerdoce, afin de prendre la mesure des défis à relever et du chemin à parcourir ensemble avec notre peuple et à son service, dans sa quête de perfection, de sainteté et d’amour de Dieu.
Aujourd’hui, chers amis prêtres, je vous propose de méditer sur les« fatigues du prêtre ». Jésus a connu la fatigue (cf.Jn 4,6), les Apôtres aussi l’ont expérimentée (Jn 5,5). Il n’est pas rare, en effet, que dans sa vie et son ministère, le prêtre doive faire face à la fatigue. Nous le savons, car de l’une ou l’autre manière, chacun l’a expérimenté d’autant que la crise que traverse notre pays depuis sept ans n’est pas de soi porteuse d’épanouissement. Cette fatigue peut revêtir plusieurs formes.

Il est des fatigues purement physiques, dues à un surcroît de travail, au stress, au surmenage, provenant parfois d’une mauvaise maîtrise de la tâche, de notre part ou de la part des autres. On finit par ne plus savoir par quel bout prendre les choses. Ce genre de fatigues rappelle la situation évoquée par l’Evangile en ces termes : « Il y avait tellement de monde qui venait et repartait qu’ils (les apôtres et Jésus) n’avaient pas même le temps de manger » (MC 6,13). A peine faut-il s’arrêter sur cet exemple, tellement il fait partie de notre expérience quotidienne. La situation s’aggrave si d’aventure nous négligeons l’examen de prévoyance et l’examen de conscience.

Le seigneur Jésus lui-même nous fournit le remède en de telles circonstances : « Vous autres, dit-il aux Apôtres, venez à l’écart dans un lieu désert et reposez-vous un peu » (Mc 6,31) Se ménager judicieusement un temps de repos avec une rupture des activités habituelles, cela fait partie de la gestion de nos fatigues. Notre Mère l’Eglise le sait, qui dans sa discipline a prévu pour le prêtre le repos physique et les vacances, sans préjudice aucun du droit des fidèles à recevoir l’assistance spirituelle de leurs prêtres (Can. 533&2-3).

Mais la plupart des fatigues du prêtre sont d’un autre ordre : elles sont de nature spirituelle et inhérente à sa mission spécifique. Comme les Apôtres, le prêtre est souvent confronté à des insuccès pastoraux ; lorsqu’il a l’impression de butter contre un mur, de prêcher dans les désert, de travailler en vain, de ne pas réussir dans ses projets pastoraux, sans trop savoir comment remédier à cette situation, lui qui ne demande pas mieux que de travailler. Il se sent comme le "figuier stérile " (Mc 11,12-14), alors qu’autour de lui d’autres confrères accomplissent des prouesses et sont épanouis. A l’instar des Apôtres ; il doit parfois confesser : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre » (Lc 5,5).

Spontanément, le prêtre essaie alors d’imiter maladroitement ces autres confrères sans trop y réussir. Il se sent déphasé et malheureux, hors-jeu et hors circuit, fonctionnant dans un monde qui tourne sans lui alors qu’il en est une partie intégrante. Le risque est grand dans ce cas de laisser tomber les bras.

Réduit à une telle extrémité, le prêtre doit se rappeler que son succès et sa fécondité ne sont d’abord ni extérieures ni quantifiables : la parole de Dieu – si tant que c’est elle qu’il prêche – porte toujours des fruits et rate jamais sa mission, soit le salut des hommes (cf.Is 55,10-11). Le prêtre doit surtout se rappeler que c’est le Seigneur qui l’envoie et lui dit : « Avance en eau profonde et jete les filets pour attraper du poisson » (Lc 5,4). Il doit prendre surtout conscience du fait qu’il n’est pas seul : ni dans les insuccès ni dans les réussites. Il lui faut aussi, à l’exemple des Apôtres, faire appel aux autres camarades afin qu’ils lui viennent en aide (cf.Lc 5,7).
Faute de quoi, cette fatigue peut le conduire à une autre plus pernicieuse et vicieuse : la critique destructrice, la jalousie et l’envie, le manque de discernement. A force de voir réussir les autres confrères ou s’attachant aux aspects accidentels de la vie sacerdotale, le prêtre sera porté à l’envie et à la jalousie. Perdant l’esprit du discernement et confondant l’échelle des valeurs, il cédera à a tentation de se livrer, comme Judas Iscariote, à des critiques déloyales à l’endroit des confrères qui font du bien (cf. Jn 12, 4-7), au lieu de suivre les paroles de l’Apôtre Paul : « Réjouissez-vous avec ceux qui sont dans la joie » (Rm 12, 15-16).

De là à se laisser à la mollesse et à l’oisiveté, il n y a que un pas qui est vite franchi. Or oisiveté et sacerdoce ne peuvent faire bon ménage. Car, un prêtre mou et oisif laisse percevoir en lui une perte de son idéal. Pour lui vaut cette parole d l’Ecriture : « Va vers la fourmi, paresseux ; considère sa conduite et apprends sa sagesse. Elle n’a pas de surveillant ni de contremaître ni de patron ; en été elle assure sa provende, pendant la moisson elle amasse sa nourriture » (Prov. 6,6-8). En effet, pourrait-on raisonnablement se livrer à la paresse ou bien à la recherche de ses aises, lorsqu’on considère l’immensité des besoins du peuple de Dieu ou bien la soif des personnes désireuses de connaître Jésus Christ et de recevoir le salut de Dieu ?... (cf.Mt 9, 36).
Aussi toutes ces fatigues (critiques oiseuses, envie et jalousie, mollesse et paresse) peuvent-elles être des signes avant coureurs ou déjà le symptôme d’une profonde crise, d’une fatigue sacerdotale beaucoup plus grande, à savoir : la perte du sens du prêtre. On oublie pour qui et pourquoi on est prêtre, si tant qu’on ne l’ait jamais clairement su !...On cède à la dissipation, on abandonne la vie d’oraison, on se trouve vite démuni d’une ascèse élémentaire à toute vie de prêtre, on finit par être dispersé et sans consistance : on tourne en rond, petit à petit on cesse de croire à son sacerdoce.

Alors survient l’extrême fatigue : la volonté de tendre vers la perfection s’émousse, le sens du péché s’effrite, la pratique sacramentelle comme ministre et comme bénéficiaire diminue, l’accoutumance à la médiocrité, aux faiblesses voire au péché devient un état de vie… On perd toute crédibilité. On sombre dans le découragement, ou bien dans un formalisme et une hypocrisie d’autant plus pénibles qu’on en est conscient.
On perd la joie d’être prêtre….

Comment remédier à la fatigue sacerdotale, sinon d’abord en prenant le contre pied des attitudes signalées ci-avant ? Ensuite le Seigneur Jésus lui-même nous apprend à ne pas absolutiser nos temps de « vacances », mais à les allier avec l’apostolat et le service du prochain. L’entretien de Jésus avec la femme samaritaine est un exemple de ce que peut produire le repos allié au zèle apostolique, à savoir : la conversion de tout un peuple et sa foi au Christ (cf.Jn 4,6b-42). En tout et partout le prêtre doit, en effet, garder le sens et le zèle du pasteur.

Jésus Christ nous apprend qu’au terme d’une journée ou d’une période d’apostolat, le meilleur moyen de nous défaire de nos soucis et inquiétudes, c’est de confier autant les succès que les échecs au Père qui nous envoie et à qui appartient la mission. C’est de notre communion à son plan de salut (cf. Mc 14,36.44) que sortiront les importantes décisions, les options et solutions pastorales les plus heureuses (cf.Mc 1,35-38 ; 6,46). « Rejette ton fardeau, mets-le sur le Seigneur : il te réconfortera », dit l’Ecriture (Ps 55[54], 23). La prière existentielle est la source intarissable de nos énergies et de notre force.

Elle consiste dans notre participation consciente et volontaire au plan de salut de Dieu
Mais une telle prière, enracinée dans le ministère et l’apostolat, suppose la foi au Christ ; la foi à notre mission, la foi à notre identité sacerdotale. Fort de ce même esprit de foi dont il est écrit : « J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé » (2 Cor 4, 13). Car « c’est au nom du Christ que nous sommes en ambassade » (2 Cor 5,20). La perte de la foi en cette identité est la source principale de la plupart des fatigues spirituelles du prêtre. Puisse le Seigneur nous en préserver…

Chers frères prêtres,

Quelles que soient ses fatigues, physiques ou spirituelles ou communautaires, le prêtre se souviendra toujours de ces paroles du Christ : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug (…). Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau léger » (Mt 11, 28-30). Cette invitation, qui suit la révélation faite aux tout-petits plutôt qu’aux sages et aux intelligents (ibid., 25-26), pourrait sans doute nous aider à comprendre pourquoi notre joug serait devenu si lourd et s’il est encore le joug du Seigneur. Peut-être en avons-nous rajouté un autre étranger à celui du Christ. L’examen, en toute vérité, de la situation nous libérera (cf.Jn 8,32)…

Chers frères et sœurs,

Confions au Seigneur la vie et le ministère de nos prêtres.
« Tu veux, Seigneur que ton peuple tout entier au sacerdoce de ton Fils ; et tu confies à certains de ses membres la charge de le sanctifier, de le conduire et de l’enseigner au nom du Christ ; accorde à ceux-là, dont tu as fait prêtre, la grâce à leur mission : que par leur ministère et toute leur vie ils aident les hommes et servent ta gloire. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur » - Amen (Collecte de la Messe pour les prêtres)

+ L. MONSENGWO PASINYA
Archevêque de Kisangani
08.4.2004

vendredi 21 septembre 2007

PENSEE DU JOUR

"Le devoir est un dieu qui n'admet pas d'athée" (Elebe Ma Ekonza)

CONDOLEANCES


Je compatis à la peine de cette famille, deux petits anges arrachés à l'affection des leurs.
Il n'y a pas de mots devant cette douleur , il nous reste que le silence et le recueillement.

voyageuse

jeudi 20 septembre 2007

FINALEMENT !

Mgr André Mongo est arrivé vers 16hoo'. Le lac a finalement pu se calmer. Mais, dans sa colère, il a fait des victimes. Une famille qui traversait en pirogue a chaviré et deux enfants sont morts par noyade. Ce mois de septembre , mois de pluie, connaît fréquemment des accidents.

APRES LA PLUIE,MAUVAIS LAC !

Après la pluie, ce n'est pas toujours le beau temps, j'allais dire, le beau lac. Eh, oui !, vérité au-delà des pyrénées..... C'est l'expérience que fait encore une fois Mgr André Mongo, vicaire épiscopal de la région pastorale Nord, qui est obligé d'attendre pendant plus de 3 heures avant la traversée du lac pour venir à Inongo. Il vient de téléphoner depuis 10h00' pour dire que le lac ne leur permet pas d'engager la traversée. Après la pluie de ce matin, le lac est dans une colère magistrale, une colère que vient encore exciter le vent qui est au rendez- vous. Nous espérons que le lac ne se couchera pas dans cet état et aura pitié des pauvres voyageurs.

TOSEKA MOKE (RIONS UN PEU)

"Pouvez-vous m'expliquer la différence entre prudence et couardise ? demande l'instituteur.
Le petit Charles, déjà philosophe, répond :
- La prudence, c'est quand vous avez peur ;
la couardise, c'est quand les autres ont peur"
'Le sablier'

SEIGNEUR, APPRENDS-MOI A VIEILLIR !

Prière avant que nous ne devenions vieux

Très cher Seigneur,
Apprends- moi à vieillir avec élégance.
Aide-moi à voir
que ma communauté ne me cause aucun tort,
quand elle me décharge peu à peu de mes obligations,
quand elle ne semble plus chercher mon avis.
Délivre-moi
de l’orgueil d’avoir acquis tant de sagesse
Délivre-moi
de l’illusion d’être indispensable
Aide-moi
à me détacher peu à peu des biens de ce monde,
à saisir que c’est toi le maître du temps.
Apprends-moi dans le renouvellement du travail
et des travailleurs à discerner une expression saisissante
du perpétuel renouveau de la vie
sous l’impulsion de ta Providence,
Et je t’en prie, Seigneur,
permets-moi d’être encore utile
contribuant par mon optimisme à la marche du monde
et par mes prières à la joyeuse ardeur et au courage
de ceux qui maintenant assurent la relève
Permets
que ma sortie du domaine de l’action soit simple et naturelle
comme un coucher de soleil lumineux et joyeux
Seigneur
Pardonne-moi
si ce n’est que maintenant,
dans la paix du soir
que je commence à savoir comme tu m’aimes
et comme tu m’as aimé.
Et enfin, que je puisse clairement découvrir le sens profond de la joyeuse destinée
que tu m’as préparée
guidant chacun de mes pas
depuis le premier jour de ma vie,
Seigneur
Apprends-moi à vieillir exactement comme ça.

Les nouvelles de la Province Jésuite de Chine

PENSEE DU JOUR

"Jeunesse à l'appétit trop grand à qui la vie prépare un repas tout petit" (Zamacois)

mercredi 19 septembre 2007

LES TROIS TAMIS

Un jour, quelqu'un vint trouver Socrate et dit :
- Il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit.
- Un instant ! dit le Sage. As-tu passé ce que tu as à me dire à travers trois tamis ?
- Quels tamis ?
- Le premier est celui de la Vérité.
As-tu contrôlé si ce que tu veux me raconter est vrai ?
- Non, je l'ai entendu raconter....
- Bien, bien ! Mais sans doute l'as-tu fait passer à travers le deuxième tamis, celui de la Bonté.
ce que tu veux me raconter, si ce n'est pas tout à fait vrai, c'est au moins quelque chose de bon ?
-Heu, non au contraire.
- Essayons encore le troisième tamis: voyons s'il est utile de me raconter ce que tu as envie de dire.
- Utile ? Pas précisément...
- Eh bien ! dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir. Et quant à toi, je te conseille de l'oublier.

JOYEUX ANNIVERSAIRE, NANA !

Merci, Henri-Godé.
Pourrais-tu transmettre, en mon nom, les voeux les plus lumineux à l'abbé Ignace Ngara, pour ses 75 ans ;J'ai remercié le Très-Haut hier pour l'avoir placé sur le chemin de ma vie, car cet aîné est une des personnes qui m'a le mieux façonné, et à laquelle je demeure attaché comme à un parent.
A bientôt.
J.K.

PENSEE DU JOUR

"L'homme , c'est d'abord celui qui crée. Et seuls sont frères, les hommes qui collaborent. Et seuls vivent ceux qui n'ont pas trouvé leur paix dans les provisions qu'ils avaient faites" (St Exupery)

VOYAGEUSE A DIT "BON ANNIVERSAIRE AUX ELUS"


Bon anniversaire aux 3 élus de la vigne du Seigneur. 3 années de vie sacerdotale,quelle jeunesse et quelles belles promesses pour un Diocèse dynamique !
Puissent-ils garder leur dynamisme , leur enthousiasme tout au long de leur parcours terrestre que je souhaite très très long.

mardi 18 septembre 2007

Abbé Jean Valére NKOSO MABELE


Abbé Jean Valère NKOSO MABELA, Vicaire à la paroisse Bienheureux Isidore BAKANJA, KANGARA

Abbé Frédéric MBO MOlOKANTONI


Abbé Frédéric MBO MOLOKANTONI


Vicaire à la paroisse sacré Coeur/ Mushie

19 septembre 2004-19 septembre 2007. 3 ans dans la vigne du Seigneur


Les abbés Didier Epambale (professeur au Petit Séminaire), Fréderic Mbo Molokantoni (vicaire à Mushie), Valère Nkoso Mabele (vicaire à Kangara) fêtent ce 19 septembre leur troisième anniversaire d’ordination sacerdotale. Ils ont été ordonnés à Kutu.
Que nos prières les accompagnent dans leur ministère.

LA VOYAGEUSE SOUHAITE BONNE FETE A NANA.


Toute mes félécitations a ce" jeune Abbé", qui paraît bien en forme sur la photo. 75 ans et 46 années de prêtrise ,c'est un long chemin parcourru sur les sentiers de la vie et une belle expérience acquise.
Encore toutes mes félécitations à l'Abbé "Nana" et puisse son sourire encore rayonner de longues années.

75 ANS. CA SE FETE NON !!!



C'est le 12 septembre que l'Abbé Ignace Ngara, affectueusement appelé « Nana » avait fêté ses 75 ans de vie passés sur cette terre des hommes. Nous espérons que les chrétiens de la Paroisse Marie Reine(Pamar) de Kutu n'ont pas raté cette occasion pour fêter leur curé. Ce n'est pas tard, car ce 24 septembre, Nana aura atteint 46 ans de vie sacerdotale.
La paroisse de Kutu et celle de Nioki, sont deux paroisses où les chrétiens ont finalement « mordu » à la prise en charge. Ils deviennent de plus en plus conscients (parce que conscientisés) que l'Eglise leur appartient et c'est à eux de la prendre en charge. Il fallait un début. Et c'est parti. Tous ceux qui passent par Kutu et Nioki ne cachent pas leur étonnement, que dis-je, leur admiration.
Les gens n'attendent pas que leurs curés et vicaires soient « charismatiques » pour faire des dons, donner des dîmes et les nourrir.

SESSION SUR LE PETIT SEMINAIRE




Du 26 au 27 août 2007 a eu lieu à Lonkesa (Kutu) une session animée par Mgr Philippe
Nkiere et Mgr Evariste sur le thème : « évaluation et perspectives sur le petit séminaire » cette session, animée à l'intention des formateurs du petit Séminaire, s'est ouverte par une célébration eucharistique qui a permis au célébrant principal, Mgr Philippe, de rappeler la nécessité et l'urgence d'une bonne formation des futurs prêtres, et aux participants de se plonger dans un climat d'intériorisation et d'écoute.

La session proprement dite est introduite par Mgr l'évêque qui, après avoir lu à l'assistance une lettre reflétant le point de vue et les suggestions du curé de Nioki, en a tracé les grandes lignes et les orientations à suivre. Cet « ordre du jour » est suivi d'une « évaluation »faite par un membre de l'équipe professorale du séminaire. Ensuite, une mise au point de l'évêque sur les « clés d'interprétation » de la situation décrite éclairera l'examen de ladite situation
Ce qui débouchera, enfin, à des « propositions concrètes » faites par les participants, assistés par Monseigneur le vicaire épiscopal.

Evaluation
Il s'agit d'une description de la situation actuelle du séminaire. Elle comprend 4 rubriques, à savoir
Au plan spirituel
La vie spirituelle au séminaire est, de façon générale, bien organisée : retraite, recollections, direction spirituelle relativement bien organisées.

Cependant, il s'observe un certain manque de spontanéité chez les élèves. Nombreux sont ceux qui ne se présentent à la direction spirituelle qu'en cas de problème ou à la confession que lors de la préparation d'une recollection.
A cette attitude déplorable de la part des élèves s'ajoute la difficulté pour un seul professeur d'accompagner un nombre aussi élevé d'élèves

Au plan intellectuel
Si, d'une part, les résultats académiques paraissent jusque là plus ou moins satisfaisants (voir le test d'évaluation au cycle d'orientation" EXADIO "et l'EXETAT), il faut dire, d'autre part, que le séminaire n'est plus ce qu'il a été il y a quelques années. Est -ce à cause d'une mauvaise sélection d'élèves ? Quoiqu'il en soit, on observe avec regret les faits suivants :
La paresse de la part des élèves ; même la lecture d'un roman se confond à de la corvée !
La bibliothèque moins fournie, presque pas d'ouvrages récents et cela dans presque toutes les branches ;
Le nombre très réduit de professeurs et le manque de professeurs dans certains cours de langue (anglais) et dans les cours de science (mathématiques et physique surtout)
Au plan social
De façon générale, la communauté des formateurs en particulier et tout le séminaire en général a mené une vie plutôt paisible.
il faut signaler le manque fréquent d'électricité (du au manque d'un groupe électrogène) qui, non seulement a été à la base de beaucoup de cas d'indiscipline chez les élèves, mais aussi n'a pas permis un bon déploiement du coté des formateurs.
Au plan économique
En plus du problème de logement qui s'est posé pour les élèves, la communauté des formateurs est également dans l'incapacité de loger ses membres : sur un total de 10 formateurs dont 6 résidents et 4 stagiaires, le séminaire ne dispose que de 7 chambres.
la fin de cette présentation de l'état du séminaire par le directeur spirituel (A. Didier EPAMBALE), quelques questions d'explication lui ont été posées, entre autres par Mgr l'Evêque et par le vicaire épiscopal.
A la question posée par l'évêque, celle de savoir la contribution des séminaristes, au plan économique, sur le travail manuel, l'abbé a reconnu aux séminaristes le goût du travail manuel : un champ de maïs et de légumes ainsi que la propreté dans la cour en témoignent.
Quant à la question de Mgr Evariste, celle de savoir comment sont organisées les visites et les sorties des élèves, il précise que les visites sont organisées trois fois par semaine (mercredi, samedi, dimanche) et que les sorties sont, en principe, réglementées par le directeur de discipline, quand bien même les élèves semaient la confusion entre ce dernier et le recteur. Ce qui était à la base de beaucoup d'indiscipline et de sorties sans permission.

Face à la situation actuelle du séminaire, une analyse sérieuse et des solutions concrètes s'imposent. Pour y parvenir, il nous faut recourir aux clés d'interprétation d'une réalité. D'où l'intervention de Mgr l'Evêque. :
LES 7 CLES D'INTERPRETATION
Ces 7 clefs permettent de mieux préciser les choses et de mieux les interpréter.
1 ère clef :
l'objectif

L'objectif poursuivi doit être clair (ex : « éduquer » ou « dresser » les jeunes), bref et précis.
2 ème clef : le personnel
Il s'agit des personnes concernées par l'objectif, c.à.d. celles qui sot appelées à vivre ensemble l'objectif assigné. Ex : les formateurs et les formés. Cependant, il faut dire qu'un nombre trop grand échappe à l'encadrement, aux relations interpersonnelles.
Bref, il faut donner l'importance aux personnes, au qualificatif.

3 ème clef : l'instance critique
C'est le style de vie de ceux qui sont concernés par l'objectif. Ex. le style de vie de formateurs et des formés. C'est en fait ce qui les distingue des autres personnes ne partageant pas leur objectif.
4 ème clef. La formation
C'est la forme à prendre au niveau intellectuel, spirituel, social,….

Les quatre éléments ci-dessus sont dits éléments qualitatifs. Car ils touchent à la qualité.

5 ème clef :
les finances et les ressources
Ce sont les moyens qui permettent de réaliser l'objectif et tout ce qui précède.
6 ème clef : les informations
L'information à donner et à recevoir est indispensable à tous ceux qui sont concernés.
7 ème clef : Les initiatives
Ne pas rester figé à ce qui a toujours été fait. Savoir dépasser les limites, savoir créer et inventer des idées et des choses nouvelles.
Les trois dernières clefs concernent le quantitatif.

LES REALITES CONCRETES

Cet ensemble de propositions est formulée par les professeurs participants et Mgr Evariste MPUTU avant d'être soumis à Mgr l'évêque.



Au plan spirituel

Adjoindre au directeur spirituel de la maison d'autres prêtres, même de la paroisse (Ste croix), pour la direction spirituelle des élèves ;
Organiser régulièrement des entretiens (colloques) entre le directeur spirituel et les élèves, au moins une fois par trimestre


Renouveler les recueils de prière et de chants et revaloriser tous les exercices spirituels ;
Maintenir la retraite annuelle au début de l'année (de préférence dès le premier mois) ;

Aider les élèves à devenir et à bien vivre l'idéal chrétien, particulièrement l'appel à servir le seigneur.
Les éduquer également à intégrer dans leur vie, l'option pastorale du diocèse.

Au plan intellectuel

Mettre à jour la bibliothèque du séminaire : introduire un projet.

Former les professeurs pour le séminaire, surtout dans les disciplines telles que l'anglais, la mathématique et physique, la chimie et biologie, etc. ;

Enrichir la vie intellectuelle et culturelle des élèves par des théâtres, conférences, lectures et exposés, etc ;
Organiser un test d'admission pour les nouveaux et fixer la barre de réussite à 50% pour le premier semestre. En cas d'échec, le candidat est écarté de la sélection.
Obtenir des bancs, des tabourets et des lits pour les élèves ;
Obtenir une antenne parabolique pour les informations et la culture et renouveler l'abonnement à certaines revues ;
Penser déjà à la création d'une revue pour le séminaire
Au plan social
Promouvoir une franche collaboration entre les membres de l'équipe professorale : intensifier la vie d'ensemble surtout par la prière commune (bien organiser l'horaire de la prière) ;

Répartition des tâches
Recteur : A. Peter WELO IKAMBA
Vice-recteur : A. Laurent MAA NGENDE
Directeur spirituel : A. Didier EPAMBALE
Directeur de discipline : A. Marcel NDWAYA

Directeur d'internat : Benjamin BIAYI (stage pastoral)
Econome : A. Laurent MAA NGENDE

Intendant et phonie : Maximilien WANGO (régent)

Définition des tâches


  1. Recteur
    C'est le modérateur de la maison, il coordonne et veille à la bonne marche de tous les secteurs et donc de toute l'institution. Il représente le séminaire auprès de l'évêque et l'évêque dans le séminaire. C'est lui qui fait le rapport général sur le fonctionnement de la maison. Il est aussi le garant de l'unité et d'option pastorale du diocèse au séminaire.
    Vice recteur
    En plus de sa charge comme économe (pour le cas présent), il remplace automatiquement le recteur à son absence. Il est appelé aussi, comme chargé des finances, à faire introduire et à réaliser des projets.
    Directeur spirituel
    Il organise la vie spirituelle de la maison, aussi pour les élèves que pour les formateurs.
Directeur de discipline

Il s'occupe de la discipline des élèves. Il veille à la ponctualité et à la participation aux activités/travail manuel, classe de chant, cours, Eucharistie, etc.). C'est lui qui réglemente les sorties individuelles des élèves et c'est à lui que ceux-ci doivent s'adresser pour les sorties, sauf en son absence où ils peuvent alors s'adresser au recteur.
Il convient de ramener les plus de punitions les après-midi (de mercredi et samedi), sauf pour les causes graves qui seront sanctionnées les avant midi.
Tous les professeurs sont appelés à collaborer pour ce qui est de la discipline.
Comme pour les autres responsables, le directeur de discipline présentera mensuellement l'état de la discipline au séminaire.
Directeur d'internat
Il s'occupe de la restauration des élèves. Il perçoit et gère les frais d'internat tout en faisant les comptes au conseil du séminaire. Il travaille de concert avec les sénateurs (représentants des élèves).
Econome
Il gère le subside sous le regard du recteur et en informe mensuellement le conseil du séminaire. Il planifie toute la vie économique de la maison (du séminaire comme Institution). Il conçoit des prévisions budgétaires et élabore des projets
Intendant
Il gère la communauté
Il s'occupe de la restauration des formateurs, du logement, de l'accueil, mais aussi de la communication ;
Organisation de l'horaire :
Visite : chaque 2 ème dimanche du mois
Sortie : un dimanche par mois (qui sera chaque fois retenu par le recteur) ;
Que l'évêque pense à un jumelage entre le séminaire et d'autres séminaires ou
maisons de formation en Europe ;

Au plan économique
Que les paroisses contribuent à la prise en charge du séminaire (par des quêtes spéciales, par exemple) et que les curés y soient bien préparés ;Obtenir de toute urgence un groupe électrogène pour le séminaire

Quelques propositions sur la commission de vocations
Avoir une commission des vocations qui s'occupera se la pastorale des vocations sur toute l'étendue du diocèse
Que cette commission soit dirigée par un prêtre, président de la commission, qui ne soit pas nécessairement le recteur du petit séminaire, et qui s'occupe de l'animation de la pastorale des vocations,
Qu'il ait des groupes paroissiales de vocation pour faciliter le déploiement de cette commission (dont ils sont des sous ensembles) et l'émergence des vocations ;
Penser également à des centres vocationnels proposés lors de l'assemblée diocésaine.

Benjamin BIAYI NGELE, Secrétaire

samedi 15 septembre 2007

ENFIN ARRIVES !

Mgr Philippe et Mgr Léon ont finalement voyagé et sont arrivés à Kin vers 17h00'. Les pères Jos Das et Laurent Mpongo sont arrivés un peu plus tôt avec les soeurs Odette Massamba et Charlotte Ndunu.

Mgr VOYAGE.

C'est finalement aujourd'hui que Mgr l'évêque devra voyager pour Kin. Mgr Léon Lesambo aussi va à kin pour un contrôle médical. Les pères Laurent Mpongo, cicm (venu en vacances) et Jos Das , cicm prendront un autre vol(Malu Aviation) aujourd'hui.
Faudrait-il mettre le conditionnel ? L'avion qui doit venir est encore à Kin et attend de remplir certaines formalités.Et les passagers sont dèjà dans l'avion depuis quelques bonnes minutes entrain d'attendre le document.

LE CHANT DE L'OPTION PASTORALE

A l'issue l'assemblée diocésaine au mois d'avril 2006, le diocèse d'Inongo a opté pour une option pastorale qui a été résumée en un chant exécuté chaque jour avant la bénédiction finale à l'Eucharistie. cette option(pour le nouveau centenaire qui s'ouvre) a été mise en musique par l'abbé Jean Paul Isay, président de la commission liturgique diocésaine et vicaire à la paroisse St Albert/Inongo.
Paroles du chant d’option pastorale(INONGO)

R/ na nguya ya Liloba ya Mokonzi Yezu
tolingi kotonga lisanga
mokili mwa sika
1. Na bokolisi bomoko o kati ya biso
Na bosimbi makasi bato batau
Mpe bato ba mpasi
2. Na botomboli bomoto bwa biso
Mpe bwa baninga
Na misala(mpe) na bobateli biloko Nzambe apesi biso.

traduction par Mgr Philippe Nkiere)

R/ Par la puissance de la Parole du Seigneur Jésus
Nous voulons bâtir ensemble
Un monde nouveau

1. En faisant croître l’unité entre nous
En prenant résolument en charge les plus faibles et les souffrants
2. En revalorisant notre dignité humaine
Et celle des autres
En faisant fructifier et en sauvegardant les biens reçus de Dieu

JOYEUX ANNIVERSAIRE


ANNIVERSAIRE DE NAISSANCE

15 sept 1952 : abbé André Bolampenda
15 septembre 1966 : abbé Rigobert Mwampeti
Ad multos annos !

jeudi 13 septembre 2007

TOUT DEPEND DE MES MAINS. ET DE MON CLIC ?


Mes mains prendront la souris et un doigt fera clic, un clic pour imprimer le texte, puis elles prendront la feuille imprimée, et je lirai et relirai ce message afin de mieux le comprendre. Puis mes mains le déposeront dans un tiroir (non pas de l'oubli)et elles se joindront dans une prière pour demander de bien employer les trésors donnés à mes mains.

TOUT DEPEND DES MAINS !


Tout dépend des mains !

La balle de basket dans mes mains coûte 20 milles francs. Dans les mains de Oncle Jack Mondonga, elle vaut peut être 100 000 frs CFA. Dans les mains de Michael Jordan, elle vaut environ 33 millions de dollars. Tout dépend des mains qui la tiennent. Un stylo dans mes mains vaut à peu près 100 Frs. Un stylo dans les mains d'un écrivain vaut un best-seller des millions. Tout dépend des mains qui le tiennent. Une raquette de tennis dans mes mains ne vaut rien. Dans les mains de Vénus Williams, c'est une formule gagnante. Tout dépend des mains qui la tiennent.Un bâton dans tes mains te servira à chasser un animal sauvage. Dans les mains de Moïse, elle fera des miracles et fendra la mer en deux.Tout dépend des mains qui le tiennent.Une fronde dans mes mains est un jouet d'enfant. Dans les mains de David c'est une arme redoutable. Tout dépend des mains qui l'utilisent. Deux petits poissons et 5 morceaux de pain dans mes mains nourriront peut être une famille. Dans les mains de Dieu des milliers mangeront et seront rassasiés. Des clous dans mes mains serviront à faire un banc ou une chaise. Des clous des les mains de Jésus Christ produiront le salut pour le monde entier. Tout dépend des mains dans lesquelles ils se trouvent. Comme tu peux le voir maintenant, tout dépend des mains qui se chargent du travail. Mets donc tes inquiétudes, tes peurs, tes blocages, ta famille, tes relations, tes ambitions et ta vie dans les mains de Dieu car....
Tout dépend des mains dans lesquelles tout se trouve. Maintenant que ce message est dans tes mains, qu'en feras-tu ? N'oublies pas, tout dépend des mains qui détiennent ce message!! Que la bénédiction de Dieu soit sur ta vie !
Bonne journée.

QU'EST-CE QU' UN BLOG ? REPONSE D'UNE BLOGUEUSE A UNE BLOGUEUSE

Merci, pour votre émail, si elle trouve qu'il n'y a rien d'intéressant, à elle de suggérer quels sont ses centres d'intérêt et de dire ce que l'on attend réellement du "blog". La critique est toujours
facile, mais quand on critique on doit aussi pouvoir donner des idées pour améliorer et là je pense qu'elle est elle-même à court. Peut-être que le spirituel ne l'intéresse pas; c'est son libre choix ,peut-être que la vie quotidienne d'un diocèse ne l'intéresse pas....

Un blog est un site où on raconte sa vie, où on partage ses expériences et où les autres savent répondre , or le vôtre répond à ces critères, croyez moi. C'est votre vie que vous racontez et non celle d'un diocèse d'à côté, ou d'un privé , ou de je ne sais pas qui, c'est la vôtre , si un jour j'ouvre un "Blog" c'est ma vie que je raconte et non celle du voisin...alors d'abord qu'attend-elle d'un "blog".
Faudrait savoir.,Il est un fait certain qu'il y aura des réponses qui diront ne pas être d'accord, mais même là on peut s'expliquer et peut être rectifier le tir. Cela peut m'arriver aussi, et je le dirai gentiment; même un texte de Mgr ....( ne souriez pas, )

A quoi il faudrait pouvoir arriver je pense, c'est que vos confrères soient un peu plus coopératif, réagissent aux textes, sous un pseudo si cela les ennuie de dévoiler quelque chose d'eux-mêmes.
Les paroisses pourraient aussi collaborer, raconter leur vie, leur soucis y ajouter des photos s'ils n'ont pas d'ordinateur ,vous les donner pour éditer. Même y raconter des petites anecdotes, des petites histoires , des petits imprévus qui arrivent chez vous ou lors de certains déplacements, les raconter avec un peu d'humour....
Surtout ne vous découragez pas votre "Blog" est bien et peut être que
cette réaction négative va réveiller un peu la fierté et l'orgueil de vos condisciples, je vous le souhaites de tout coeur.
Permettez moi de dire que je viens de rire,; une prochaine fois j'essayerai d'avoir une traduction convenable avant de me lancer dans des réponses , de toute façon j'espère qu'elle comprend le français et qu'elle réagisse à ma réaction. Il se peut quand même que je lui adresse une deuxième réponse, maintenant que j'ai la traduction exacte .

Pour terminer j'aimerais recommander à vos prières le repos de l'âme d'un être très cher qui vient de nous quitter. Un être exceptionnel, aimé de tous...et dont les funérailles ont eu lieu ce matin.

Bon courage et à bientôt ,
Une "blogueuse"

INFORMATIONS

DIOCESE D’INOGNO
EVECHE
Informations à toutes les paroisses

1. L’abbé Albert Nzengeri est malade et hospitalisé à Mama Yemo, nous le recommandons vivement à vos prières.

2. Nos trois confrères, Godé Ngabelo, Rigobert Mwampeti et Richard Mawa feront une session (R12) à Mbudi du 16 septembre au 8 décembre 2007.

3. L’A Michel Mbaka reste au petit séminaire jusqu’aux vacances de Noel(décembre), pour assurer les cours. Pendant ce temps l’abbé Claude Bobo Ndela travaillera à la coordination et habitera au vicariat général.

4. Séminaristes et propédeutes
Ceux qui sont acceptés pour le grand séminaire :
1. Bonyanga
2. Mbaw
3. Mbo Bayangela
4. Mpia Bayangela
5. Botonya
6. Mokonda

5. Les consulteurs se réuniront du 10 au 11 octobre 2007, après l’ouverture du centenaire. ; et le conseil financier du 12 au 13 octobre.

6. Monsieur Ipanga Victor fera la théologie comme laic pour devenir plus tard animateur.

Inongo, le 13 septembre 2007
+ Mgr Philippe NKIERE KENA

Evêque d’INONGO

mercredi 12 septembre 2007

MGR N'A PLUS VOYAGE

Aujourd'hui, Mgr n'a plus voyagé, parce que le vol a été annulé. Et aussi, les pères Laurent Mpongo et Jos Das , qui devaient prendre Malu aviation, sont obligés de prolonger encore leur séjour.

HEUREUSE. UNE BLOGUEUSE.


Bonjour blogeuse, (Mbôte)

Heureuse de voir votre réaction sur le "Blog"je ne comprends pas le lingala mais je pense avoir saisi votre message. Oui le "Blog" est une très bonne idée , il nous fait vivre Inongo au jour le jour. J'espères vous lire encore sur le "Blog", Sur internet il y a des bons dictionnaires lingala-français je pourrais y chercher la traduction. J'espères que d'autres réagiront aussi.Il suffit de se lancer une première fois. Savez-vous que le "Blog" d'Inongo est le seul a avoir cette ouverture de contact. Je voyage à travers les blogs au Congo et ailleurs et je n'ai encore nulle part trouver cette ouverture ni la possibilité de participer à la vie de tout un diocèse.
Formidable non, alors puis-je vous dire à bientôt sur le blog.

A. NZENGERI, MALADE

L'abbé Albert Nzengeri est hospitalisé à Mama Yemo(Kinshasa). Pensons à lui dans nos prières.

lundi 10 septembre 2007

Abbé Edouard NGONGO, revenu des vacances

L'abbé Edouard NGONGO, curé de la cathédrale St Albert , est revenu cet après midi à Inongo, après deux semaines de vacances à Kinshasa.

BLOG DIOCESE. REACTION D'UNE "BLOGUEUSE"

Cher H.Godé,
Nameki kotanga site na bino makambo ya bien penza te, bosala mwa effort ya kotia makambo ya bien, ata bongo nasepeli namoni lisusu Inongo.

CENTENAIRE. J -26

Nous recevons des coups de fil de certains qui veulent savoir qui il faut contacter pour le centenaire, quelle contribution on attend .
A Kin, le contact est à prendre avec l'abbé Léonard Mbokoso, responsable de la maison Ndolo( tél :081 492 73 05). Et à Inongo, il faut contacter les membres du comité organisateur: A. Joseph Monshengwo (081 503 39 34), A. Nzeke Alidor (081 637 64 36), soeur Umba Adolphine(081 63 76 431).
Le comité organisateur se rencontre tous les deux jours.
Les paroisses ont donné 5 000 $ (à cette cotisation chaque paroisse ajoutera du riz, des bananes, du haricot, de l'huile de palme, du fufu, de la viande, des poissons, du pili-pili; selon la spécificité de chaque coin), ceux de Europe ont donné(jusque là) dans les 7 800 $. Et ceux de Kin ont une organisation dont nous attendons des nouvelles : où en sont -ils avec les cotisations? . Les commissions ont évalué les dépenses. Il nous faut, pour accueillir les 500 invités, 20 000 $. Et nous ne disposons que de la moitié.

CENTENAIRE. VOILA CE QUE DISAIT L'ABBE EMILE , IL Y A ENCORE QUELQUES MOIS....

Chers amis,
Si chacun de nous prenait l'initiative de faire quelque chose, ce "quelque chose", pourtant que cela profite aux chrétiens du diocèse ou d'une paroisse, est bien venu. Je voudrais inviter un chacun à réfléchir au niveau personnel ou local, et toutes les initiatives prises seront diffusées.Tenez, nous n'avons que 5 mois pour cela. Que chacun voie ce qui est faisable, ses propres moyens de réalisation, les besoins du diocèse sont multiples et variés, nos paroissiens attendent avec impatience. Le partenariat avec Ya' Philippe, l'abbé Économe Taty, ou quelqu'un d'autre que vous trouvez fiable au diocèse est bien venu, pourvu que quelque chose soit fait, si minimal qu'il soit. L'heure du bilan viendra pour voir quelles initiatives un chacun a pris, et à quoi nos initiatives personnelles ont abouti.

Réflexion /Père Émile Nkumu.

Mgr de retour !

Monseigneur l'évêque est revenu de Kiri ce matin(vers 10h00'). Mercredi, le 12, il doit aller participer à la réunion de ASSEPKIN (Assemblée des Évêques de la Province de Kinshasa) à Kinshasa.

samedi 8 septembre 2007

JOYEUX ANNIVERSAIRE

09 septembre 1975 : Abbé Charles MPIA NKUKA
09 septembre 1960 : Mgr Evariste MPUTU MOKUBA

Ad multos Annos !

vendredi 7 septembre 2007

LETTRE DE MPUTUVILLE. REACTION D'UNE INTERNAUTE

Bonjour à tous,

Aujourd'hui j'écris ce texte suite a une lettre que j'ai lue sur le"Blog"dans le courant du mois d'Août et à laquelle je n'ai pas réagie car au fond de mon coeur j'avais des sentiments mitigés.Il s'agit de la lettre de Mputuville et je pense que la personne qui l'a écrite s'il suit l'actualité doit souffrir beaucoup dans son coeur. Sa lettre est pleine d'émotions et je dirai même de poésie.

Il parlait de la petite Madeleine disparue au Portugal au mois de mai.Cette disparition a été fort médiatisée, un site internet a été ouvert,des dons récoltés pour permettre aux parents de rechercher la petite.Un avion privé était mis à leur disposition pour aller a Rome et être reçu par le Pape.

Depuis quelques temps ,les enquêtes de police ont changé de direction après avoir découvert du sang dans la chambre de la petite. Aujourd'hui après un interrogatoire de 11h ,la maman est inculpée! Le papa sera interrogé dans le courant de la journée!

Au fond de moi je me dis, ce n'est pas possible, c'est une erreur et on va nous le dire bientôt, c'est un mauvais rève... et pourtant dés le début j'ai eu un mauvais préssentiment...

Les parents des enfants disparus chez nous ont revécu leur calvaire lors de la disparition de leurs enfants. Enfants que l'on a retrouvés morts des années après et dont 2 sont mortes de faim après leur viol. En ce temps ,200.000 personnes se sont levées et ont dit a nos gouvernants "plus jamais cela" Pour ma part résonne toujours à mon esprit les paroles du prêtre ouvrier qui célébrait l'Eucharistie : Il disait en pleurant " Mais mon Dieu où étais- tu? Aujourd'hui en pensant à cette petite fille, je dis les mêmes paroles.

Oui où étais tu? Je suis anéantie devant toute cette laideur . Que faut-il penser? Chez vous en Afrique, l'enfant est roi, et pourtant ceux qui en ont fait des soldats on fait du mal a ces enfants. Je pense que dans le monde entier, dans le coeur d'une maman et d'un papa l'enfant est roi. Et pourtant pourquoi lui fait-on du mal?

Et là vient pour moi une autre question, la question du pardon! La justice est là,oui. et après? Ils sont condamnés, vivent en prison avec tout le confort possible et osent encore se plaindre..... Cela me met dans un état de révolte et je pleure, je pleure devant tant de tristesse.

Et vous que pensez-vous de ces évènements tristes? Peut-être dites-vous le Portugal, l'Angleterre, la France , la Belgique c'est loin...et c'estvrai. Mais n'avons nous pas une dimension universelle? Cette dimension de fraternité pour tous. Devons nous y inclure aussi ceux qui font du mal aux petits êtres innocents?
Qu'en pensez-vous?

Merci de m'avoir lu avec patience

jeudi 6 septembre 2007

Voyage Mgr

C'est à 13h30' que Mgr l'évêque vient de quitter Inongo pour kiri, avec le Père Jos Das, et la soeur Marie Emile Ibuni. C'est après 3 h00' de marche, qu'ils arrivent à Kiri. De là, ils prendront un camion pour Mpenzwa, à une soixantaine de kilomètres de kiri.

BANDUNDU. EVACUATION DES PASSAGERS


Bandundu : poursuite d’évacuation des passagers d’un bateau sur la rivière Kasaï
363 passagers sur plus de 700 du M/B Kotakoli ont regagné la rive grâce à l’implication du gouverneur de province. Ce bateau a échappé au naufrage le week-end dernier sur la rivière Kasaï, à 15 kilomètres de Bandundu ville. Un seul cas de noyade a été enregistré jusqu’ici, selon le gouvernorat, rapporte radiookapi.net
Ce bateau venait de secourir un autre, le M/B Lokamba de l’Onatra, ensablé depuis près de trois mois sur la rivière Kasaï. A 15 kilomètres de Bandundu-ville.le M/B Kotakoli a heurté un rocher. Ce dernier a troué son pic avant. D’après des témoignages, c’est à ce moment que le calvaire de plus de 700 passagers a commencé. Les rares piroguiers qui ont tenté de voler à leur secours ont exigé1000 Fc à quiconque voulait regagner la rive.

Le commandant du bateau a réussi à ramener son embarcation sur le sable, à côté d’une petite île. Pour l’instant, le bateau, dont le pic sombre peu à peu, se maintient à deux barges. Le gouvernorat rapporte qu’un adolescent s’est noyé lors du manœuvre du bateau.

Informé de la situation, le vice-gouverneur de province s’est rendu sur le lieu de l’accident. Il était accompagné de responsables de l’Onatra et de l’Office des routes. A l’aide d’un bac de cette dernière entreprise, 363 passagers dont 65 enfants de moins de 5 ans ont été évacués. L’opération (d’évacuation) s’est poursuivie ce lundi pour les autres passagers restés sur les barges. Mais elle ne se limite qu’à ramener les passagers vers la rive.
Par Redacteur Web(Radio Okapi)

CENTENAIRE .PREPARATION

Message phonique adressé à toutes les paroisses (6 sept 2007)
Texte :
Pour nous préparer au grand événement du 7 octobre (ouverture du centenaire), nous demandons ceci :
· Dans chaque paroisse, on organisera 3 jours de retraite populaire sur la réconciliation.Prévoir une célébration communautaire de la réconciliation. Ceci avant le 30 septembre.
· Dans chaque paroisse, on cherchera un signe qui puisse marquer ce 1è centenaire de notre évangélisation (Ex. planter une grande croix dans un lieu visible de la paroisse).

Union des prières et salutations paternelles.

+ Philippe NKIERE KENA
Evêque d’INONGO

mercredi 5 septembre 2007

LES VACANCIERS

les Abbés Lucien Ilibi et Jean Willy Bomoi sont arrivés(de l'Allemagne et de Rome) à Kinshasa pour les vacances. C'est hier que l'abbé Jean Willy est arrivé; l'abbé Lucien est arrivé quelques jours plutôt.
De bonnes vacances.

NOS FRERES AU NOVICIAT

Aujourd'hui, nos deux frères Paul Nsengambo et Antoine Lemba ont pris l'avion pour Kinshasa. Après une année du cénacle(réflexion, méditation,), nos deux frères vont commencer leur noviciat à Kinshasa (Mater Dei, Mont Ngafula)dans la congrégation des Frères Joséphites de Kisantu. Ainsi, ils constitueront un noyau pour une congrégation des frères diocésains.
Portons les dans nos prières.
Le même avion a amené ici à Inongo, le Père Jos Das, cicm, membre du gouvernement provincial et curé de la paroisse Notre Dame de Fatima(kin) . Il voyage demain avec Mgr l'évêque pour Mpenzwa. Mgr voudrait aller d'abord, présenter aux chrétiens de Mpenzwa les condoléances pour le decès du frère Jerry, et ensuite avec le Père Jos Das résoudre certains problèmes pratiques.

NOTRE MINISTERE SACERDOTAL A L'HEURE DU CENTENAIRE

"Notre ministère sacerdotal à l’heure du centenaire. Apport du chant : « Na nguya ya liloba »"
Ce mercredi, 5 septembre, le Père Laurent Mpongo, cicm(ancien doyen de la faculté de théologie de l'Univesité de Yaoundé(Cameroun), en vacances à Inongo, a animé une conférence à laquelle ont participé Mgr l’évêque, Mgr le vicaire général, les abbés, les religieuses et les grands séminaristes sur le thème : « Notre ministère sacerdotal à l’heure du centenaire. Apport du chant « Na nguya ya liloba »
Cette conférence s’est articulée sur trois points :
Notre ministère sacerdotal
L’heure du centenaire
L’apport du chant « na nguya ya liloba »
Abordant le premier point, le conférencier a montré que le prêtre joue deux rôles au sein de la communauté ecclésiale et de la société.
Le prêtre est l’homme de l’Eucharistie. Et cette dernière comme sacrement ,avec tous les autres, doit aboutir à une action sociale. « A l’Eucharistie, le Christ nous invite à nous donner aux autres, pour faire l’unité du peuple que nous dirigeons. Parce que l’Eucharistie est le sacrement de l’unité », a-t-il dit.
Se donner pour la communauté, c’est aussi l’organiser, répondre aux besoins de celle-ci. Recueillir des ressources pour subvenir aux besoins de la communauté, des plus faibles… Et organiser une communauté, c’est la conscientiser, la rendre consciente de retrouver le chemin vers Dieu qui veut le mieux être de l‘homme. Ce leadership est le deuxième rôle du le prêtre
A l’heure du centenaire.
Pour le père Laurent, la célébration du centenaire s’articule sur deux axes.
Le premier est une sorte d’anamnèse, voir ce qui s’est passé, l’idéal qui a amené les missionnaires jusque chez nous. Cet idéal a été concrétisé par des actions porteuses de bonheur : des écoles, des dispensaires ,etc.
Au niveau de la formation de l’homme, pour parler du deuxième axe, les missionnaires ont beaucoup formé. Mais tout n’a pas été parfait. Peut-on compter sur l’élite formée comme une élite chrétienne, capable de sacrifier le bien privé pour le bien commun ? Une élite qui fait preuve de maturité ?Au niveau des structures de bases, les missionnaires nous ont laissé des œuvres. Qu’avons-nous fait de ces œuvres ? Comment les entretenons-nous ?
Quant aux méthodes d’apostolat, on peut faire remarquer un relent de paternalisme qui a fait des certains missionnaires des distributeurs d’argent.
Enfin, dans le troisième point, le père fait remarquer que la mission continue. La parole de Jésus à Pierre « Avance en eau profonde » (Lc 5, 4) nous donne une certaine assurance, parce que cette parole suscite en nous les 3 vertus théologales : La foi, la charité, l’espérance .les trois vertus que le conférencier a comparé au carburant (foi), au moteur (charité), à la motivation (espérance). La mission suppose des énergies.
Les structures que les missionnaires ont laissées font partir de ces richesses à promouvoir. Dieu nous a donné la terre à faire fructifier. Il faut toute une catéchèse pour que les hommes apprennent à se servir de ces biens mis à leur disposition, ces biens dont ils ne sont que les gérants.
« Le ministère du prêtre est exaltant. Il est un leadership qui doit être animé par ce dynamisme que nous donne la parole de Dieu » a conclu l’orateur.


lundi 3 septembre 2007

DECES

Papa Samuel, qui travaillait chez Monseigneur Léon Lesambo ,est décédé ce matin , après une courte maladie. Tous ceux qui l'ont rencontré ont été marqués par sa courtoisie, sa politesse et surtout par sa discrétion.Il était un travailleur consciencieux.
Puisse la terre lui être légère.
le n. de Mgr Léon,pour ceux qui désirent lui présenter les condoléances : 081 688 61 96

LA SPECIFICITE DE L'ECOLE CATHOLIQUE

L’importance, dans notre pays, de l’Eglise catholique dans le domaine de l’éducation de la jeunesse et de l’enseignement ainsi que celle des écoles catholiques se passent de tout commentaire.

1. Chronologiquement déjà, la naissance de l’instruction formelle aux congolais est liée à l’Eglise catholique. En effet, avant notre rencontre avec la culture occidentale, il n’existait, certes pas, d’organisation scolaire structurée dans notre pays ; mais l’éducation de la jeunesse y était assurée par la famille, le clan, et, dans certaines régions, par tribu. Les enfants apprenaient à l’école de la vie, à l’école de l’expérience ; et tout adulte était plus ou moins un maître.
Sans être littéraire ou scientifique(nous sommes de l’une ou l’autre formation), la formation qui était alors donnée, par tradition orale, préparait les jeunes à leur vie sociale, en leur inculquant des notions théoriques, mais surtout pratiques dans le domaine de l’agriculture, la pêche, la chasse, la danse, l’art médical ; ainsi que des habitudes du bien moral, suivant les règles admises par la communauté à laquelle ils appartenaient ; cela, même dans les tribus qui n’avaient pas la pratique de l’ « initiation » (Firmin Kilunga).
Et c’est l’Abbé Van Impe (de l’Eglise Catholique donc), directeur de l’Institut St Louis de Gonzague de GIJZEN en Belgique, qui, le tout premier, et cela, en 1888 et en Belgique, se battit bec et ongles pour être autorisé par le Gouvernement belge à faire étudier des enfants congolais en Belgique, (sans doute dans son école), d’abord à ses propres frais, ensuite avec l’aide du gouvernement. Cette initiative de bienfaisance, qui lui vaudra une distinction honorifique de l’Etat, poussera plus tard les autorités coloniales à créer des écoles au Congo.

2. Effectivement, l’enseignement débutera au Congo en 1890 avec des écoles appelées « Colonies scolaires », dirigées par un personnel militaire (à Boma, par exemple Epamboko).
Et très vite, ces écoles furent, au fur et à mesure, confiées aux missionnaires (de l’Eglise catholique donc), devenant ainsi les ancêtres des futures « écoles officielles congrégationistes », c.à.d. écoles de l’Etat mais dont la gestion est confiée à une congrégation ou association religieuse), qui feront partie de l’une des trois catégories de l‘école catholique avant la nationalisation de 1974.

3. Mais bien auparavant, les missionnaires, de leur côté, chaque fois et partout où ils s’installaient, s’occupaient avant tout, certes, d’organiser une très intense instruction religieuse, leur objectif premier.
Cependant, très vite, ils sentirent la nécessité de s’entourer d’un corps d’auxiliaires, catéchistes, qui sachent lire et écrire, afin d’assurer l’instruction religieuse, tenir des registres, entretenir la correspondance avec le poste de mission.
Ainsi donc, bien que par nécessité et de façon subsidiaire, les missionnaires organisèrent l’enseignement de la lecture, écriture et calcul ; et les catéchistes formés, disséminés à travers le territoire confié à la mission, feront de même en donnant des leçons de lecture, d’écriture et de calcul : L’enseignement fondamental est ainsi né.

4. Cet impératif d’instruction religieuse, auquel les missionnaires répondent par l’école, sera renforcé par la suite par un deuxième impératif, d’ordre économique, celui-là.
En effet, les missionnaires avaient besoin de beaucoup de bras pour mettre en valeur les vastes terres qu’ils avaient reçus du gouvernement. La multiplication des postes de mission et de leurs succursales, la construction d’innombrables églises, couvents, etc…, nécessitaient une abondante main-d’œuvre, et spécialisée, de maçons, menuisiers, etc…, qu’il fallait former sur le tas.
C’est pour répondre à cette nouvelle nécessité que ces écoles missionnaires ajouteront, à leur programme d’apprentissage de la lecture, écriture et calcul, des activités agricoles et professionnelles.
L’enseignement dans ces écoles étant essentiellement agricole et professionnel, en plus de l’apprentissage de la lecture, écriture et calcul en vue de l’instruction religieuse, c’est pourquoi ces écoles missionnaires seront appelées des « fermes-écoles » ou des « chapelles-écoles ».

5. Initiatives privées, ces chapelles-écoles des missionnaires ne bénéficiaient, du moins au départ, d’aucune aide de l’état colonial, qui n’allouait alors des subsides qu’au culte et à l’installation des missions, et non à leurs écoles. Et même alors, aux seules missions catholiques.
Par la suite, Léopold II éloignera de son « Domaine » les congrégations religieuses catholiques d’origine, ou de direction, française, de peur que le pouvoir étranger français s’immisce dans l’administration de sa colonie sous prétexte religieux. Ce n’est qu’alors qu’il octroiera ses subsides aussi aux écoles, mais aux seules écoles catholiques, parce qu’appartenant à des missionnaires belges. Car, le roi avait, entretemps, obtenu du Saint Siège en 1886 que son fief soit réservé aux seuls missionnaires belges, spécialement de Scheut, Congrégation belge dont il demanda l’envoi des membres au Congo.
Tout cela fera que les écoles protestantes, parce qu’avec des missionnaires d’origine anglo-américaine, par conséquent victimes de la discrimination de Léopold II, stagneront longtemps ; tandis que le réseau scolaire catholique connaitra un développement rapide.
C’est tout cela aussi qui explique la place de premier plan qu’occupent, depuis toujours, les écoles catholiques dans ce pays ; d’autant plus que les écoles officielles laïques ne verront le jour que beaucoup plus tard, en 1954, avec Buisseret, Ministre de la colonie. Cela ne date donc pas d’aujourd’hui. Et de nos jours encore, les statistiques scolaires confirment cette place.
En l’année scolaire 1986-1987, par exemple, le réseau catholique, au niveau national, avait géré 78% d’écoles primaires et 22% d’écoles secondaires.Au niveau provincial et de District, les proportions doivent avoir tourné autour des mêmes chiffres, même si, ne possédant pas des données de la part des services compétents de la division provinciale et des 7 sous-divisions sur lesquelles la coordination diocésaine est à cheval, nous ne pouvons pas confirmer ce fait avec les statistiques à l’appui.

6. Mais l’importance de l’école catholique dans notre pays ne provient pas seulement du nombre d’écoles, de classes, d’élèves et d’enseignants qu’elle gère ; elle ne provient pas, non plus, de la qualité de ses infrastructures en bâtiments, équipements, livres, etc… ; mais de la qualité de l’enseignement et surtout de l’éducation qu’elle assure.
Aux récents EXETATS 2006, par exemple, alors que la réussite pour l’ensemble du pays s’élevait à 64 %, pour les écoles catholiques elle s’élevait à 74 % au niveau national et 90 %, au niveau du diocèse.
C’est ce double aspect qui explique l’engouement avec lequel les parents d’autres confessions religieuses et même les enseignants d’autres réseaux nous envoient leurs enfants, surtout filles, à l’école catholique ; ils ne les envoient ailleurs qu’après coup et résignés de n’avoir pas trouvé de la place dans l’école catholique.Cela, parce qu’en fait des connaissances et des compétences (lecture, écriture, dactylo- graphie, etc….) on apprend au moins quelque chose à l’école catholique.Et celle-ci ajoute, en plus, la formation aux valeurs éthiques sans lesquelles la construction harmonieuse de la société n’est pas possible, ainsi que l’éducation religieuses et spirituelle, fondement de l’éducation intégrale de l’homme.

7. Ce double aspect permet aussi de comprendre que dans les pays d’Asie où les catholiques sont une infinie minorité avec moins de 5% et où la pratique religieuse pour les vieilles religions asiatiques (Hindouisme, Bouddhisme, Confucianisme, Shintoïsme, etc…) est une donnée tellement importante qu’il est pratiquement impossible, et parfois même interdit(pays musulmans) sous peine de mort, de convertir au catholicisme, l’école catholique, pour élèves et avec enseignants à majorité musulmane ou d’autres religions asiatiques, est, pourtant, non seulement autorisée, mais fort prisée et même recherchée ; et cela, pas uniquement pour les quelques catholiques, mais pour desservir des populations à majorité, ou exclusivement, musulmane. C’est le cas cde l’Afrique du Nord, Maroc, Tunisie, etc…
A ce stade, à la question (de savoir) : pourquoi l’école catholique dans ces pays ? La réponse est que l’une des manières les plus décisives pour l’Eglise d’apporter les valeurs et les enseignements de l’Evangile dans la vie des gens des autres religions est par la voie des institutions d’éducation gérée par elle. Pour ces populations musulmanes et d’autres religions asiatiques, le seul contact avec le Christ et les chrétiens, c’est par le biais des écoles catholiques gérées par les chrétiens. Cela les amènera à se poser des questions sur le christianisme, l’Eglise catholique.

8. Comme on le voit, l’école catholique inspire confiance et jouit d’un prestige considérable. On s’y réfère. D’où notre slogan : « Ecole catholique, école de la différence, école de référence »
C’est reconnu de tout le monde, par exemple, que, pour mettre fin aux années blanches qu’ont connue les écoles de la RDC, au niveau de Kinshasa, c’est le feu Cardinal ETSOU, et ici chez nous, c’est la coordination diocésaine , qui a donné le ton pour commencer le nouveau système de prime ou de contribution des parents dans le Maindombe. Ceux qui n’ont pas la mémoire courte se rappelleront que c’est la coordination diocésaine qui a mis fin à la longue grève de l’année 93/94 avec sa fameuse circulaire « Sauvons la Nation » du 7 janvier 1994 ; et à chaque rentrée scolaire, tout le monde attendait que l’école catholique fixe le taux de la prime, élabore le calendrier du secondaire, particulier au Maindombe, que les autres copiaient etc…: Réseau et école de référence !

9. Tout cela est motif de fierté pour nous, sans doute ; mais surtout une grande responsabilité. Responsabilité de sauvegarder la tradition de l’école catholique telle que nous l’avons reçue de nos prédécesseurs, pour pouvoir la léguer, à notre tour, intacte aux générations futures.
C’est ainsi que, devant des cas, par exemple, de polygamie, de 2è bureau, d’élèves auteurs de grossesse, filles-mères ou pères de familles ; de détournement, corruption, tricherie, etc…, l’école catholique doit dire comme les apôtres Pierre et Jean aux chefs des juifs : « Nous ne pouvons pas nous taire, ne pas parler » c.à.d. nous ne pouvons pas, en conscience, ne pas pendre des mesures disciplinaires et d’exclusion définitive. C’est cela la tradition de l’école catholique. Il en est de même de l’EXADIO, l’ancien examen du Père Inspecteur. Agir autrement serait trahir l’école catholique et même l’homme de la rue nous le reprocherait.
C’est d’ailleurs ce qu’ils nous rappellent chaque fois qu’ils présentent leurs doléances sur ces différents cas : L’école catholique commence maintenant à garder ou tolérer pareils cas de polygamie, grossesse d’élèves, etc…, nous disent ou nous écrivent-ils ?

10. Lors de la nationalisation des écoles en 1974, il existait dans notre pays, 4 catégories d’écoles.
a) Ecoles officielles : sont celles créées (depuis 1954 seulement) par l’Etat (donc propriété de l’Etat) et gérées par l’Etat
b) Ecoles congrégationistes : sont celles créées par l’Etat (donc propriété de l’Etat), mais dont l’Etat a confié la gestion à une association ou congrégation religieuse, particulièrement la congrégation enseignante des Frères des Ecoles Chrétiennes à Boma.
c) Ecoles privées subsidiées (ou écoles subventionnées) : sont celles créées par les missionnaires (donc propriété de l’Eglise) et gérées par l’Eglise, mais recevant les subsides (argent) de l’Etat pour la paie des enseignants et leur fonctionnement, contrairement au système français.
d) Ecoles privées non subsidiées(ou écoles non subventionnées) : sont celles créées par l’Eglise(ou société) et gérées par l’Eglise, mais ne recevant pas les subsides (argent) de ‘Etat. C’est le cas, par exemple, des petits séminaires.
Aussi lors d des écoles e la nationalisation en 1974, l’étiquette d’école catholique (dépendant du BEC) comprenait alors en son sein les trois catégories d’écoles ci-dessous :
a) Les écoles privées et non subsidiées
b) Les écoles privées et subsidiées
c) Les écoles congrégationistes
Chez nous, au Diocèse d’Inongo, on n’a pas connu d’écoles congréganistes ; et comme école privée non subsidiée, rien que le petit séminaire, alors qu’ailleurs ils ont eu, par exemple, les écoles privées non subsidiées de la Gécamines.

11. Voilà qu’en 1974 intervient la nationalisation des écoles. Toutes les écoles, à l’exception des séminaires et maisons de formation religieuse, deviennent écoles de l’Etat (bien que non créées par lui) et gérées par l’Etat, à l’instar des écoles officielles ; donc, écoles publiques.
Mais trois ans après, sous la pression des parents d’élèves, touchés par la dégradation des écoles et l’immoralité des élèves surtout filles, l’Etat sera obligé de signer avec l’Eglise, en 1974, la Convention de gestion scolaire, la troisième du genre.
En effet, en 1906, le Saint- Siège avait signé la première Convention scolaire avec l’Etat Indépendant du Congo. D’où en 1907, les supérieurs de mission décidèrent l’implantation d’écoles dans chaque poste de mission.
En 1926, alors que Léopold II avait déjà cédé le Congo au Royaume de Belgique et que le pays s’appelait Congo Belge, une deuxième Convention scolaire fut passée entre l’Etat du Royaume et le Saint- Siege. C’est ainsi que l’administration belge édita les « Dispositions générales de l’enseignement au Congo », c.à.d. la charte, le guide pour l’orientation de l’enseignement au Congo, dispositions qui furent revues en 1952.
En 1954, éclatera ce qu’on appelle « la guerre scolaire ». Le gouvernement belge socialo-libéral et athée, sous Buisseret comme Ministre de Colonie, lancera avec fracas les écoles dites « officielles », avec teinture d’anticléricalisme.On vit alors, dans beaucoup de grandes villes, pousser comme des champignons, de gros immeubles baptisés « Athénées ». Une lutte âpre surgit entre les catholiques belges et le gouvernement socialo-libéral.
Ce conflit perdurera jusqu’à l’indépendance du Congo en 1960. Et c’est le gouvernement congolais qui éteindra le feu en mettant au même pied d’égalité les écoles privées subsidiées et les écoles officielles, à la grande satisfaction de tous.

12. Lorsque il signera, le 26 février 1977, cette troisième Convention scolaire avec l’Eglise, l’Etat congolais ne reviendra pas sur sa décision de nationalisation des écoles. Les anciennes écoles catholiques privées subsidiées, qui avaient été nationalisées en 1974, continueront à rester propriété de l’Etat, écoles publiques de l’Etat, écoles nationales.
Ce n’est que leur gestion que l’Etat confiera, à l’instar des anciennes écoles congréganistes, à l’Eglise et ce, suivant les modalités déterminées par la Convention.
C’est ainsi que la Convention de 1977 porte, officiellement, le titre de « Convention de gestion des écoles nationales » et que les écoles catholiques d’après 1977 sont appelées, non pas, « écoles catholiques », mais « écoles conventionnées catholiques » c.à.d. écoles catholiques régies par la Convention pour leur gestion.
Aussi, aujourd’hui en RDC, les écoles nationales sont divisées en écoles privées agrées (petit séminaire, complexe Massamba, Malula, …) et écoles publiques de l’Etat. Et ces dernières, en écoles non conventionnées(ou officielles) et écoles Conventionnées, selon qu’elles sont gérées directement par les pouvoirs publics eux-mêmes ou par l’Eglise, suivant les modalités déterminées par la Convention de gestion scolaire.
Enfin, les écoles conventionnées sont divisées en écoles conventionnées catholiques, protestantes, kimbanguistes, islamiques, et même salutistes, suivant que la convention a été signée par l’Etat avec l’Eglise catholique, protestante, kimbanguiste, les musulmans ou l’Armée du Salut.
Il y a lieu de remarquer qu’en 1977, lors de la signature de la convention de gestion scolaire avec l’Etat, les musulmans et l’armée du salut n’étaient pas de la partie ; elles sont venues après coup.
Actuellement, l’étiquette « école catholique » ne comprend plus que les deux catégories d’écoles : les écoles conventionnées catholiques qui sont les écoles publiques de l’Etat, mais dont la gestion est confiée à l’église catholique ; et les écoles privées catholiques qui, à l’instar des petits séminaires, sont créées par des paroisses catholiques, Malula,
Mgr Moke…), des Abbés, etc… et gérées par eux, avec orientation catholique et même sur les modèles des écoles conventionnes catholiques. Mais la réunion des Coordinateurs de la Province ecclésiastique de Kinshasa, à Boma, avait décidé que ces dernières devaient soit passer sous la juridiction des Coordinations diocésaines soit renoncer alors à l’appellation « Ecoles privées catholiques »

13. Tout cela, c’est l’école catholique du point de vue juridique ! Mais, par quoi se distingue une école catholique et qu’est –ce qui, réellement et concrètement dans la pratique, fait d’une école donnée une école catholique, réellement et pas de nom ?
D’entrée de jeu, une école n’est pas une école catholique par le simple fait d’être sous la juridiction d’une Coordination diocésaine ou d’avoir un Coordinateur ecclésiastique : prêtre, religieux ou religieuse (Kin avec laïcs).
Une école n‘est pas une école catholique simplement parce qu’elle est dirigée par un ecclésiastique prêtre, religieux ou religieuse, suivant en cela l’opinion populaire qui parle spontanément de « école ya Basango, école ya ba-masoeur » (Toutes nos écoles primaires ne le seraient pas puisqu’elles sont dirigées par des laïcs !)
Une école n’est pas , non plus , une école catholique par le simple fait qu’un groupe de catholiques ou un catholique, si engagé soit- il ,la dirige (la plupart des écoles officielles ont des catholiques à leur tête).
Une école n’est même pas une école catholique uniquement parce qu’elle a été créée par une paroisse, un ecclésiastique, religieux, prêtres, évêque, cardinal.
Une école n’est pas une école catholique parce qu’elle porte le nom d’un ecclésiastique ou d’une vertu chrétienne ou d’un saint.
En outre, ce n’est pas nécessaire, pour qu’une école soit une école catholique, que les enseignants qui y œuvrent ou les élèves qui la fréquentent soient tous, ou en majorité, des catholiques(le cas des écoles catholiques dans les pays musulmans).
En résumé, ce n’est pas nécessaire que ça soit une école créée ou dirigée par des catholiques ni une école pour des catholiques ou encore une école qui assure l’enseignement religieux. Tout cela fait partie des apparences, de l’aspect psychologique, de la même façon qu’aux EXETAT ou EXADIO il y a la réussite apparente et la réussite réelle ; et qu’en analyse grammaticale, il y a le sujet réel et le sujet apparent.

14. Evidemment, pour qu’une école soit appelée une école catholique, la première condition juridique exigée par le Droit Canon est que la personne ou le groupe des personnes qui la gèrent aient reçu une mission d’Eglise, par un document écrit de la part de l’autorité ecclésiastique compétente. Toutefois, le plus important est que l’école puisse exprimer, réellement dans les faits, l’identité catholique.
Mais, comment va s’exprimer l’identité catholique pour une école, dans les cas des écoles catholiques dans les pays musulmans, par exemple, avec des enseignants et pour des enfants, en majorité musulmane (si pas tous), qu’il est souvent interdit de convertir au christianisme sous peine de mort ? Cela revient à répondre à la question : Quelle est la spécificité (ou la particularité) d’une école catholique, au-delà de l’aspect psychologique et apparent, et même canonique ?

15. La comparaison avec « l’hôpital catholique » nous aidera à mieux comprendre les choses. Les hôpitaux catholiques sont, en effet, dans leur majorité, l’héritage des Instituts religieux féminins. Au fur et à mesure que diminuait le nombre des religieuses, il leur devenait de plus en plus difficile d’assurer une présence dans leurs établissements, et même dans les Conseils d’administration. Aussi, dans ces hôpitaux catholiques, les soignants, les directeurs et les administrateurs deviennent en majorité des laïcs.
Le maintien de l’identité catholique dépend alors de la fidélité et de l’attachement de ces laïcs aux valeurs catholiques, c.à.d. l’application des principes catholiques, ainsi que la conformité avec l’enseignement de l’Eglise sur des sujets médico- moraux ; en incorporant les directives du Magistère aux ROI de l’hôpital. Ça, c’est l’aspect que j’appellerai juridique.
Mais, concrètement l’identité catholique pour un hôpital consiste surtout dans la vision et l’engagement de son personnel de considérer les soins comme un ministère, un apostolat, dans ce sens- ci que :
La qualité des soins médicaux ne pourraient être inferieure à celle que donnent les hôpitaux non catholiques et laïcs ; mais surtout qu’un hôpital catholique est au service de la personne tout entière : le corporel, le mental, le spirituel. Et ce traitement demande qu’on ne porte pas attention uniquement à la qualité scientifique des soins médicaux, mais à la manière de les donner. Les patients ont besoin d’une main humaine secourable et non d’un bistouri et d’un robot.
Quoiqu’il n’y ait rien d’exclusivement catholique dans le soins qualitatifs que donne un hôpital catholique, c’est cette touche personnelle qui, dans l’opinion populaire, distingue les hôpitaux catholiques des autres ; en y ajoutant une attention particulière aux patients pauvres, en leur octroyant la même qualité des soins et la même attention personnelle qu’ils accordent aux riches, aux grands, suivant, en cela, l’enseignement évangélique de Mt 25, 40 : « Tout ce que vous aurez fait à l’un de ces plus petits (de ces pauvres) , c’est à moi-même que vous l’avez fait » C’est toute cette atmosphère qui fait apprécier, qui fait que Sr. Ankume à Inongo, Mushie est prisée, recherchée.

16. Il en est de même de l’identité catholique pour une école, de spécificité (ou particularité) de l’école catholique.
Les fins intellectuelles et culturelles prévues au programme et que poursuit, et doit poursuivre, toute école, l’école catholique aussi les poursuit et ne peut être en reste, bien au contraire.Et cela, non seulement en privilégiant et en visant la qualité et l’excellence, mais aussi en faisant tout cela dans un esprit (ou atmosphère) spécial, celui évangélique de service, de solidarité, d’amour.
Concrètement, pour ce qui concerne :
1. Le savoir
Toute école transmet, fait acquérir, des savoirs, des connaissances, des pensées. Elle apprend à l’élève à savoir lire, savoir écrire, savoir calculer : des savoirs ! Elle lui apprend à connaître : des connaissances.
Sur ces points, l’école catholique vise la qualité et l’excellence. D’où certaines exigences dans les conditions de travail : Pas d’écoles sans bâtiments, sans bancs ni sans livres ; pas d’élèves de 1ère année primaire sans cahiers d’écriture, sans ardoises, sans bics, etc….
Grace à cela, à l’école catholique on apprend au moins quelque chose. C’est la raison pour laquelle, même les non-catholiques nous envoient leurs enfants, malgré nos exigences catholiques, malgré, parfois comme à Inongo, les distances.Car, le plus important n’est pas ce que l’enseignant enseigne, mais ce que l’élève apprend réellement.
2. Le savoir –faire
Toute école doit aller au-delà des simples connaissances acquises, des pensées, etc…, pour transmettre, faire acquérir, des savoir-faire, des compétences. L’école doit pouvoir rendre son produit fini, le finaliste, immédiatement utile à la société. Cette finalité a été cristallisée dans le terme « professionnalisation » de l’enseignement.
Sur ce point, l’école catholique vise les compétences réelles pour pouvoir agir ; elle apprend à l’élève à faire, et pas uniquement des simples théories.
Ainsi, donc, un finaliste de menuiserie doit savoir fabriquer une chaise, table, lit… ; celui de la mécanique, savoir fabriquer une petite houe …Un A2 (ou A3) coupe et couture doit pouvoir coudre différents modèles d’habits ; un A 2 (ou A3) commercial, savoir taper aisément, et les yeux fermés, une lettre.
D’où certaines exigences dans les conditions de travail : Pas de sections commerciales sans machines à écrire ni de coupe et couture sans machines à coudre ; pas de sections techniques sans un minimum d’équipements ; cela, même si l’on a, entre les mains, l’Arrêté ministériel d’agréation. Car, sans cela, jamais les finalistes auront la compétence et le savoir- faire qu’on attend d’eux. Or, le plus important, ce n’est pas ce que le professeur enseigne, mais ce que l’élève devient.
3. Le savoir-être ou le vivre ensemble
Faire acquérir les connaissances et les compétences, c’est la mission de toute école, même si l’école catholique en privilégie la qualité.
Alors que le secteur officiel d’enseignement ne se limite qu’à ces deux aspects et que la formation au savoir-être, au vivre ensemble, aux valeurs éthiques et spirituelles ne constitue pas sa préoccupation ; que, non seulement elle est le moindre de ses soucis, mais serait même considérée comme atteinte à la liberté des enseignants et des élèves ; et, au nom de la prétendue laïcité de l’Etat, come affaire des familles et des organisations religieuses.
Pour l’école catholique, par contre, pour qui « science sans conscience est ruine de l’âme et nuisance pour la société », la formation et l’éducation à y donner sont dites « intégrales », parce qu’elles touchent toute la personne : esprit et corps, intelligence, sensibilité, sens esthétique, spiritualité, dimension surnaturelle et englobent à la fois le savoir, le savoir-faire, le savoir-être et le vivre ensemble.
L’école catholique éduque aux valeurs éthiques de : conscience professionnelle et sens moral, amour et pratique du bien, dialogue, tolérance et solidarité, sens du travail et du bien commun, esprit de justice, de dévouement, etc…, c.à.d. elle forme le cœur d’où, selon l’Evangile, partent toutes les choses bonnes comme mauvaises. Autant de valeurs dans le cadre du savoir-être et du vivre ensemble, valeurs éthiques dont l’importance pour la construction harmonieuse de la société n’est plus à démontrer.
Par ailleurs, l’éducation religieuse étant le fondement de l’éducation intégrale en lui donnant des profondes racines et en lu conférant solidité et vigueur, la formation intégrale que donne l’école catholique comportera aussi la dimension spirituelle, c.à.d. la relation vécue avec Dieu.
4. Milieu éducatif catholique
Ce n’est pas seulement l’accent mis sur la qualité dans la transmission des savoirs et des savoir-faire (ou compétences) ; ce n’est même pas tant cet ajout (par rapport aux écoles officielles) de savoir être ou vivre ensemble et de formation aux valeurs éthiques ,qui font la particularité, la spécificité de l’école catholique, car même les bulletins officiels parlent de la « conduite » de l’élève, eu égard, par exemple, au fameux Arrêté ministériel n°940/90 du Ministre Koli Elombe.
Ce qui fait la spécificité de l’école catholique, c’est plutôt et surtout, comme pour les hôpitaux catholiques, cette ambiance, cette atmosphère, cette écologie propre, appelée « milieu éducatif catholique », s’inspirant de la personne de J.C. et des enseignements évangéliques d’amour, de service, de solidarité, de vérité, etc…..C’est cela qui fait que l’école catholique devient ainsi un lieu d’éducation intégrale, aidant l’enfant à devenir homme et adulte dans toutes les dimensions de son être : le corps, l’esprit, la volonté et le cœur, sans les diviser ni déséquilibrer l’enfant en négligeant l’une ou l’autre dimension.
En résumé, une éducation intégrale fondée sur quatre piliers fondamentaux : Apprendre à connaître (=le savoir), apprendre à faire (=le savoir-faire), apprendre à être (=le savoir- être), apprendre à vivre (=le savoir -vivre ensemble) ; tout cela, dans une atmosphère propre, appelée « milieu éducatif ». Car le ROI national des écoles conventionnées catholiques dit, par exemple, que même la transmission du savoir, l’enseignement profane, doit tenir compte de la vision chrétienne du monde et de l’homme.
5. Projet éducatif
Cette atmosphère propre du milieu éducatif est contenue, enfermée, dans le Projet éducatif de l’école catholique et dans son ROI.
Le projet éducatif doit porter essentiellement sur la transmission des connaissances, des compétences, des valeurs éthiques et de cet art de vivre, par les éducateurs; éducateurs dont la condition essentielle est d’être eux-mêmes, au lieu de simples « enseigneurs », des modèles et des exemples vivants de tout ce qu’ils transmettent comme valeurs aux enfants. Car, le maître éduque par ce qu’il est, et non par ce qu’il dit.
Ainsi donc, une école catholique qui ne préparerait les élèves qu’à passer les examens, à avoir un diplôme, sans les préparer à vivre une vie complète en homme responsable et utile à la société, n’aurait de catholique que le nom, même si elle organise, en son sein, les cours de religion, des messes dominicales, des messes hebdomadaires de classes.
Comme vous le voyez, dans une école catholique, il ne s’agit pas uniquement des problèmes d’assistance à la messe, de polygamie, de 2è bureau, d’élèves auteurs de grossesse ou filles mères, ainsi que plusieurs le pensent à tort.
17.Voilà l’école catholique dont nous sommes tous tenus de sauvegarder la tradition reçue et de la léguer, à notre tour, intacte, à ceux qui viendront après nous, c.à.d.:
a) L’école catholique : un lieu d’enseignement, où l’on transmet des savoirs(ou connaissances) et des savoir-faire (compétences), réels. Où le finaliste du primaire sait réellement lire, écrire, calculer et s’exprimer ; et où le finaliste du secondaire sait réellement coudre, taper à la machine, saisir à l’ordinateur, etc…, et a un niveau suffisamment élevé pour permettre aux diplômés d’être à même de soutenir la concurrence à l’échelle mondiale.
b) L’école catholique : un lieu d’éducation où l’on transmet le savoir être et le savoir vivre ensemble. Où, dans la perspective de l’éducation intégrale, l’on forme non seulement l’intelligence, mais aussi le cœur, la volonté, le caractère, l’esprit, le corps, la sensibilité, le sens esthétique,…..bref tout l’homme. Où l’on ne donne pas seulement l’instruction, mais l’on forme aux valeurs humaines, sociales, morales, civiques , de l’amour, justice, vérité, discipline, service, honnêteté, esprit de travail et de travail bienfait, efforts….Tout ce travail de formation intégrale ne doit pas être limité à des simples principes à inculquer, mais doit aller, au-delà, à la pratique, suivant le principe éducatif « Learning by doing ».
c) L’école catholique : un lieu d’évangélisation comme CEV. Où l’on s’inspire, dans la vie, de la personne de J.C. et des enseignements évangéliques.
Abbé Alidor N Z E K E,Coordinateur Diocésain

Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj

Mgr Donatien Bafuidinsoni, sj
31.03. 2018-

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm

Mgr Jan Van Cauwelaert, cicm
(06.01.1954-12.06. 1967) + 18.08.16

Mgr Léon LESAMBO

Mgr Léon LESAMBO
(12.06. 1967-22.07. 2005) + 19.11.17

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm

Mgr Philippe NKIERE KENA, cicm
27.07.2005-31.03. 2018

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE

PETIT SEMINAIRE ST LOUIS DE GONZAGUE
BOKORO